La natation constitue un des hobbies les plus appréciés dans le monde. La nage consiste en la réalisation de certains mouvements coordonnés qui permettent le déplacement dans l’eau. Selon les mouvements employés, il en existe 4 types : le crawl, la brasse, le dos et le papillon. Certaines de ces techniques s’apprennent plus facilement que les autres. Quelques descriptions et indications sur ses types de nage pourraient vous aider à les maitriser plus facilement.
Le principe de base de la nage
Avant l’apprentissage des gestes techniques des différents types de nage, une personne doit d’abord prendre conscience d’une information capitale : il faut maitriser le mouvement de respiration dans l’eau pour nager. C’est ce que les maitres-nageurs enseignent en premier aux débutants en natation. Les mouvements de respirations doivent être bien coordonnés. Pour nager sereinement, un individu doit les incorporer en harmonie avec la ou les techniques de nage qu’il utilise. Ici, le principe consiste à inspirer hors de l’eau et d’expirer une fois que la tête est plongée dans l’eau. Cela semble facile, mais il faut un certain temps avant de maitriser complétement ce geste.
Le crawl
Ce type de nage se surnomme « la nage reine » car c’est avec elle que l’on se déplace le plus rapidement dans l’eau. Dans les compétitions, elle se retrouve dans toutes les catégories. Pour respirer pendant un crawl, le nageur doit s’incliner et inspirer de l’air après quelques mouvements. L’expiration se fait de façon progressive dans l’eau. Le crawl se catégorise comme étant asymétrique. En le pratiquant, les mouvements d’un côté du corps sont les opposés de ceux de l’autre. Les mouvements du bras peuvent se diviser en 3 composantes. D’abord, la première phase consiste en la prise d’appui de la main. Cette première phase ne se remarque même pas que la deuxième phase s’amorce déjà. Cette dernière consiste à mouvoir la main en suivant une trajectoire circulaire dirigée vers l’extérieur.
Le bras se recroqueville auprès du corps quand il arrive au niveau de l’épaule. Le coude en équerre, c’est sous cette position que la dernière phase, celle de la poussée, va se réaliser. Durant cette étape, le mouvement circulaire du bras continue mais il est, cette fois –ci, dirigé vers l’intérieur. A la fin du mouvement, le bras se positionne à proximité du corps après avoir renvoyé l’eau vers le bas.
Quand les 3 phases du mouvement d’un bras se terminent, celui-ci entame ce qui s’appelle : un retour aérien. C’est par ce mouvement que les bras replacent pour préparer la série de mouvement suivante.
La Brasse
La brasse est la deuxième nage la plus célèbre après le crawl. Elle possède quelques variantes : celle à tête hors de l’eau, la brasse coulée et la brasse sportive. Pour les brasses coulée et sportives, l’inspiration s’effectue quand le mouvement de traction se termine. L’expiration active se déroule quand la tête est plongée dans l’eau. Elle se caractérise par un temps de réalisation assez long. La brasse est un impératif en natation. Pour bien la maitriser, il faut d’abord se pencher sur les mouvements des jambes. Leur qualité détermine la performance d’un nageur qui utilise la brasse. Le début du mouvement consiste à positionner les jambes au niveau des fesses. Il faut ensuite déplier les jambes en direction arrière du corps avec les plantes des pieds face à l’extérieur. La fin du mouvement consiste à coller les jambes fermement.
Le mouvement des bras est plus facile à intégrer pour la brasse. Les bras doivent toujours partir de la position de départ allongée en prolongement de l’épaule. Il faut ensuite les écarter vers l’extérieur pour enfin les tirer vers la poitrine.
Garder un écartement limité des jambes durant le début du mouvement, voilà ce qu’il faut faire pour éviter de faire face à une forte résistance lors d’une brasse. Cette dernière est une nage assez compliqué en natation. Pour en avoir la maîtrise, il faut s’entrainer sérieusement et fréquemment. La brasse la tête hors de l’eau peut sembler facile à première vue puisqu’il n’y pas besoin de maitriser les gestes de respirations. Pourtant, elle n’est pas conseillée car le positionnement du corps qu’elle nécessite produit un risque de douleur des lombaires et de la nuque.
Le papillon
Cette nage est sans doute la plus difficile à maitriser. Non seulement elle nécessite l’habitude de nager, mais elle requiert aussi une musculature assez conséquente. C’est pour cela qu’elle est surtout un objet de désir pour la majorité des adeptes de natation.
Au premier abord, il semblerait que le papillon résulte d’une technique très complexe dont la maitrise nécessite un certain talent. Cependant, en décortiquant les composantes de cette nage, il s’avère que sa technique est plutôt simple comparée à celles des deux autres nages. Avec une musculature suffisante et une bonne coordination, le papillon est un jeu d’enfant.
Ce sont les bras qui s’occupent de tracter et de propulser le corps hors de l’eau quand on pratique le papillon. Pour sa part, l’ondulation est assurée par les épaules. Ce sont les fesses et les jambes qui finissent le mouvement.
Le dos
Comme son nom l’indique, la nage dos se pratique en se reposant sur la partie dorsale du corps. En natation, il n’y a pas de technique exacte qui détaille la respiration lors de la pratique du dos. Le manque de vision constitue aussi un petit moins pour ce type de nage. Il faut alors être un nageur assez avancé pour s’aventurer à nager sur le dos. La première condition pour que le dos se déroule bien, c’est de garder le corps parfaitement allongé afin qu’il puisse flotter sans problème. Le dos se qualifie de nage asymétrique comme le crawl. Ici, les mouvements des bras et des jambes peuvent être ceux du crawl ou ceux de la brasse. Cela ne dépend que de l’affinité du nageur pour l’un ou pour l’autre. Le dos correspond plutôt à une nage de style que de fonction.